Retour sur l'Atelier Doc

Partage d'expérience de 3 personnels aux profils différents

Noëllie Bon, personnel BIATSS (SESAP) 

J’ai souhaité suivre cet atelier essentiellement pour apprendre à déposer dans HAL, dans le cadre de mes fonctions passées et actuelles :
- en tant que docteur diplômée de Lyon 2, ex-enseignante ATER et ex-chercheuse associée au laboratoire Dynamique du Langage ;
- en tant que chargée de bibliométrie au SESAP, avec comme objectif de mieux appréhender, par la pratique, quelles difficultés les chercheurs sont susceptibles de rencontrer au moment de déposer, d’évaluer le temps que cela peut prendre et de me familiariser avec des outils de Science Ouverte.

L'un des bénéfices que j'ai tiré à suivre cet atelier est que cela m'a donné l'occasion de prendre un temps dans mon planning qui soit exclusivement consacré à HAL et au dépôt. En amont de l’atelier, j'ai préparé mes documents et mes métadonnées afin d’être prête à déposer. Immédiatement après l’atelier, j’ai pu déposer quelques travaux dans HAL, sans aucune difficulté.

L’atelier m'a par ailleurs permis de clarifier certaines notions autour de la Science Ouverte. J'avais déjà suivi une formation URFIST sur ce même sujet, qui était d'excellente qualité mais peut-être très détaillée. Celle des BU m'a semblé fournir l’essentiel de l'information, de façon bien dosée et plus éclairante.

En revanche la partie sur le dépôt dans HAL m'a semblé courte, compte tenu de mes propres besoins et attentes. J’espérais en effet, qu'un temps de pratique supervisée soit proposé. De ce fait, il me paraîtrait intéressant de faire évoluer cet atelier vers un format en deux volets : l'un théorique à l'image de ce que la BU propose déjà et l'autre plus pratique où les chercheurs pourraient déposer quelques travaux. Une idée serait de les inviter, entre chaque volet, à s'entraîner à déposer de façon individuelle, et de lister leurs éventuelles questions et difficultés afin que celles-ci soient discutées et résolues au moment du second volet.

Pour ce qui est du format « à distance », en visio de l’atelier, ceci m’a semblé être à la fois un inconvénient et un avantage. Inconvénient, car il ne favorisait pas l'échange et la participation active des chercheurs. Avantage car cela le rendait plus efficace.

Cécile Brunon, chercheure associée au laboratoire Éducation Cultures Politiques

Lorsque je me suis inscrite à cet atelier, dans le cadre de la préparation de mon projet de thèse, je souhaitais pouvoir découvrir le fonctionnement des sites que j'utilisais pour des recherches documentaires, mais sans vraiment les connaitre.

Je suis aussi intéressée par la question de la science ouverte, et j'avais besoin d’éclaircissements quant à ses objectifs et sa déclinaison pour les sciences humaines.

L'atelier a tout à fait répondu à mes attentes, il était très complet.

Étant donné que je commence à publier des articles, je vais pouvoir mettre en pratique les acquis de cette formation assez vite.

La visio était pour moi plutôt un avantage car je n'habite pas à Lyon, et cela me permet d'avoir accès beaucoup plus simplement aux formations.

Stéphane Richard, personnel BIATSS (Mission Handicap) (propos retranscrits depuis un entretien vidéo)

Je suis SAENES à la Mission Handicap depuis 2017. J’ai travaillé comme magasinier contractuel à la BU Chevreul de 2011 à 2013. J’ai très envie de retravailler en bibliothèque. Cette année, je prépare les concours de BIBAS (Bibliothécaire Assistant Spécialisé) et de magasinier principal plus sérieusement. Je me suis donc inscrit à cet atelier (et à d’autres thématiques) dans le cadre d’une évolution professionnelle, mais aussi dans le cadre de mes hobbies. Je fais partie de la SAB (société archéologique de Bron) et j’ai pensé que cette formation pourrait me servir pour mes recherches.

L’atelier a répondu à mes attentes. Je n’ai pas besoin dans mon quotidien d’aller dans HAL ou Cairn. Participer aux Ateliers Doc est une façon de réinvestir mes connaissances et d’apprendre d’autres choses. J’ai redécouvert une mine d’informations que j’avais oubliée.

J’aurais préféré que l’on soit ensemble dans une salle, le contact aurait été meilleur. Mais ça s’est bien passé pour moi. La visio n’a pas dérangé ma compréhension mais ne m’a pas apporté plus.

Je pourrai mettre en pratique les acquis de l’atelier prochainement, dans le cadre de mes recherches archéologiques à la SAB, et pour les concours. Si on ne pratique pas, on peut vite oublier. Merci à Christelle Caillet, la formatrice, d’avoir envoyé le support.

À travers une définition de la science ouverte et de son contexte, l’objectif est de sensibiliser les participant.es à ses enjeux, en leur présentant leurs droits et obligations. La reproductibilité de la science est un débat très actuel, à laquelle l’ouverture des publications et des données constitue une réponse.
Il est donc important de disposer de quelques outils pour pratiquer l’accès ouvert et libérer ses publications en toute légalité.

La mise en pratique de la science ouverte est illustrée en fin de séance par un atelier dépôt dans HAL. Elle permet de montrer les différentes étapes du dépôt et points de vigilance à respecter.

Pour ma part, la poursuite des formations en format visio est un moyen important de maintenir le lien avec les étudiants tout en proposant une offre diversifiée.