Publié le 11 octobre 2022 Mis à jour le 11 octobre 2022
BU Chevreul

Les BU de Lyon 2 organisent des formations spécifiques pour les doctorants : Isidoc't d'une part (en collaboration avec Lyon 3 et l'ENS), et d'autre part un module "Science Ouverte" destiné à les aguerrir aux outils et principes de ce thème. A travers ces portraits nous en apprenons un peu plus sur leur sujet de thèse et l'intérêt des formations qu'ils ont suivies.

Elisa est italienne, elle est en D1, son sujet de recherche porte sur la figure du Républicain de la monarchie de Juillet. Elisa a suivi la formation Isidoc't qui s'est tenue du 8 au 11 février 2022. Nous avons discuté doctorat et formations.

Retrouvez les détails de la formation Isidoc't et du Module Science Ouverte
 

Parcours universitaire et travail de recherche

  • Pourriez-vous expliquer votre parcours universitaire ?
    E. : J’ai fait toutes mes études en Italie, d'abord ma licence en Langues et littératures étrangères à Vérone et mon master en Etudes françaises et francophones à Venise. C’était un double diplôme entre l'université de Venise et la Sorbonne Nouvelle à Paris. J’ai passé la plupart du temps en Italie, mais j’ai aussi étudié à Paris pendant 6 mois, c’était un parcours unifié. Maintenant, je suis en doctorat de Lettres, je me suis inscrite en France, à Lyon 2. A présent, je travaille dans le cadre d’une cotutelle internationale entre Lyon et l’Université de Salerne en Italie.
     
  • Qu’est-ce qui vous a motivée, à la fin de votre master, à vous inscrire en doctorat ?
    E. :
    Au cours de mon parcours universitaire, je me suis vraiment passionnée pour la recherche et pour l’analyse de texte. Petit à petit, je me suis spécialisée dans la littérature française du XIXe siècle et je crois que c’était vraiment le meilleur choix que d’essayer de faire mon doctorat en France, aussi bien pour continuer à améliorer ma pratique de la langue que pour me faciliter le repérage des sources.
     
  • Trouvez-vous qu’il y a beaucoup de différences entre les deux systèmes universitaires ?
    E. :
    Oui, ça change un peu. Je trouve aussi que c’est intéressant de comprendre comment marche le système de la recherche dans un autre pays : ça peut aider aussi pour l’avenir, après le doctorat.
     

Sur les formations au cours du doctorat et Isidoc't

  • Pourquoi vous êtes-vous tournée vers ce sujet, est-ce la continuité de votre mémoire de master ?
    E. : 
    Non, pas vraiment. En master, j’ai travaillé sur l’éloquence politique de Lamartine, sur ses discours politiques, ceux de 1848 en particulier. Maintenant, je travaille sur la figure du Républicain de la monarchie de Juillet (un peu avant 1830-1848) dans les œuvres littéraires, essentiellement les romans et les pièces de théâtre.
     
  • Il y a une dimension Science Politique également ?
    E. : 
    Il y a une dimension interdisciplinaire, en effet, surtout le rapport entre littérature et histoire, et histoire des idées, des idées républicaines.
     
  • Pourquoi avoir choisi de vous inscrire à Lyon 2 ?
    E. :
     Comme je voulais vraiment faire mon doctorat en France, j’ai fait une recherche parmi les directeurs de thèse qui travaillaient sur un sujet proche, et j’ai trouvé monsieur Olivier Bara qui a apprécié mon sujet et qui a accepté de me suivre.
     
  • C’est vous qui avez proposé ce sujet ?
    E. : 
    Oui, c’est moi, j’ai proposé mon sujet et j’ai candidaté pour un contrat doctoral.
     
  • Concernant la formation que vous avez suivie – Isidoc’t – comment en avez-vous eu connaissance ?
    E. : 
    Elle figurait sur la plateforme SIGED, dans le catalogue des formations. Un autre doctorant italien en cotutelle, qui l'avait suivie, m’a aussi parlé de cette formation. Il m’a expliqué que c’était vraiment utile, et j'ai pensé que ce serait intéressant de la suivre.
     
  • Quelle place a la formation dans le doctorat ?
    E. : 
    On n’a pas beaucoup de formations à faire, c’est une différence avec le système italien. On a moins de formations à suivre en France, mais en même temps je trouve qu’elles sont toujours très ciblées et donc très utiles. Je parle aussi bien des formations disciplinaires que des formations plus transversales. Dans le cadre d’Isidoc’t, je trouvais que c’était particulièrement utile surtout pour un doctorant en première année.
     
  • Pourquoi vous êtes-vous tournée vers ce sujet, est-ce la continuité de votre mémoire de master ?
    E. : 
    Non, pas vraiment. En master, j’ai travaillé sur l’éloquence politique de Lamartine, sur ses discours politiques, ceux de 1848 en particulier. Maintenant, je travaille sur la figure du Républicain de la monarchie de Juillet (un peu avant 1830-1848) dans les œuvres littéraires, essentiellement les romans et les pièces de théâtre.
     
  • Il y a une dimension Science Politique également ?
    E. :
    Il y a une dimension interdisciplinaire, en effet, surtout le rapport entre littérature et histoire, et histoire des idées, des idées républicaines.
     
  • Pourquoi avoir choisi de vous inscrire à Lyon 2 ?
    E. :
    Comme je voulais vraiment faire mon doctorat en France, j’ai fait une recherche parmi les directeurs de thèse qui travaillaient sur un sujet proche, et j’ai trouvé monsieur Olivier Bara qui a apprécié mon sujet et qui a accepté de me suivre.
     
  • C’est vous qui avez proposé ce sujet ?
    E. :
     Oui, c’est moi, j’ai proposé mon sujet et j’ai candidaté pour un contrat doctoral.
     
  • Concernant la formation que vous avez suivie – Isidoc’t – comment en avez-vous eu connaissance ?
    E. :
     Elle figurait sur la plateforme SIGED, dans le catalogue des formations. Un autre doctorant italien en cotutelle, qui l'avait suivie, m’a aussi parlé de cette formation. Il m’a expliqué que c’était vraiment utile, et j'ai pensé que ce serait intéressant de la suivre.
     
  • Quelle place a la formation dans le doctorat ?
    E. : 
    On n’a pas beaucoup de formations à faire, c’est une différence avec le système italien. On a moins de formations à suivre en France, mais en même temps je trouve qu’elles sont toujours très ciblées et donc très utiles. Je parle aussi bien des formations disciplinaires que des formations plus transversales. Dans le cadre d’Isidoc’t, je trouvais que c’était particulièrement utile surtout pour un doctorant en première année
     
  • Vous en avez suivi d’autres depuis celle-là ?
    E. : 
    Oui, à la BU j’avais déjà suivi des ateliers doc. Pour le reste, j’ai suivi des formations de mon école doctorale, notamment sur la rédaction d’articles scientifiques.
     
  • Depuis Isidoc’t, avez-vous avancé sur certains éléments comme votre bibliographie ?
    E. :
     Oui, je trouve que ça a changé la manière dont je gère ma bibliographie, surtout la séance sur Zotero. Je crois que c’était la plus utile. Ça a vraiment changé mon quotidien. Auparavant j’avais un million de documents Word dans lesquels j’avais des sources que j’avais déjà lues, des sources à lire, des sources qui pourraient être intéressantes. Maintenant, tout est bien rangé et centralisé.
     
  • Avez-vous mis en place une veille également ?
    E. : 
    Oui, surtout pour les appels à communication et appels à contribution. J’’ai pu ajouter des flux RSS dans mon Zotero et de cette façon je peux faire une veille sur des appels.
     
  • Concernant la recherche documentaire, la formation Isidoc’t a-t-elle pu élargir vos horizons ? Vous a-t-elle permis de fouiller dans d’autres endroits pour élargir votre bibliographie ?
    E. : 
    Oui, elle m’a permis de mieux connaître les outils qui sont mis à disposition par Lyon 2. Notamment pour la recherche dans la presse et l’iconographie, parce qu’il y a cette dimension presse/iconographie dans ma thèse.
     
  • Pour vous, durant cette semaine, quels ont été les points forts de cette formation ?
    E. :
    Les thèmes des différentes formations, je les ai trouvés particulièrement utiles, notamment Zotero. Ces thèmes m’ont semblé bien adaptés aux exigences des doctorants même si nous venons de formations très différentes. La séance sur le droit d’auteur pour les textes et les images était très utile. La séance concernant la gestion des données était peut-être un peu moins immédiatement applicable pour des doctorants en littérature, parce que nous travaillons sur des textes. Il n’était pas évident de comprendre en quoi consiste la transformation des données, mais j’ai trouvé ça très utile.
     
  • Avez-vous à nouveau entendu parler des données de la recherche, de la science ouverte ?
    E. : 
    J’en ai surtout parlé avec d’autres doctorants qui ont participé à la formation et j’ai vu que pour des doctorants en linguistique ou en économie c’était plus immédiat, plus utile en quelques sortes. Nous avons parlé de la science ouverte, pas vraiment des données, mais j’ai surtout eu l’occasion de parler de HAL au sein de mon labo.
     
  • Cette formation vous a-t-elle permis de faire des rencontres avec d’autres doctorants ?
    E. : 
    Oui c’est vrai, il y avait aussi cet aspect de rencontrer d’autres doctorants qui travaillent sur des sujets différents.
     
  • Dans l’immédiat, dans votre quotidien de jeune chercheuse, qu’est-ce qui va vous être le plus utile ?
    E. : 
    Zotero et la recherche documentaire, ce sont des pratiques quotidiennes. Le droit d’auteur aussi. Je trouve qu’il est fondamental de suivre cette formation en première année parce qu’elle permet d’avoir les bonnes pratiques dès le début. J’’imagine qu’il serait difficile de les acquérir plus tard, car cela nécessite de changer ses habitudes.
     
  • Dans votre parcours universitaire plus largement et dans votre doctorat à présent, quelle place prend la bibliothèque ?
    E. : 
    C’est un point de référence, c’est mon lieu de travail. Je ne travaille pas dans mon labo mais quotidiennement à la bibliothèque pour ma recherche et je travaille aussi bien ici [à la BU Chevreul] qu’à la bibliothèque de l’ENS. Oui, c’est vraiment un point de référence.
Propos recueillis par Raphaëlle Billy

Informations pratiques

Lieu(x)

BU Chevreul